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Face aux VTC, la riposte numérique des taxis s’organise

Alors que les VTC incitent G7 à se hisser au niveau de leurs applis, des start-up préparent l’arrivée massive et forcée par l’Etat des taxis sur le segment de la commande numérique.

G7 se met à jour

La centrale a tout de même fait du chemin depuis la première mouture de son application, sortie dans l’indifférence en 2011. “Les premières versions n’étaient pas reconnues comme excellentes”, euphémise Yann Ricordel. Mais après avoir été “stimulé” par l’arrivée des VTC et investi “dix millions d’euros par an durant ces dix dernières années dans les outils numériques”, les choses ont changé. L’expérience utilisateur s’est grandement améliorée et des fonctionnalités comme la localisation GPS ont gagné en précision.

L’appli G7 propose donc un produit dans les standards des plateformes VTC : le client commande en quelques secondes, peut suivre le déplacement de son chauffeur et a accès à une estimation de son temps d’arrivée. Résultat : l’application représente aujourd’hui 45% des 50 000 commandes enregistrées chaque jour par G7 dans toute la France. L’un des enjeux pour l’entreprise est à présent de réussir à déployer cette même offre hors de la région parisienne, où son réseau de clients et de chauffeurs moins dense ne lui permettra peut-être pas de proposer des réservations en temps réel avec un temps d’attente correct.

G7 devra aussi se frotter à la concurrence. Plusieurs start-up se préparent à entrer sur ce marché de la commande numérique pour contester la position dominante de la centrale, seul acteur aujourd’hui capable de réunir l’offre fragmentée de taxis, constituée d’une myriade de chauffeurs indépendants et de petites sociétés. “Depuis que G7 a absorbé Taxis Bleus et que l’autorité de la concurrence a laissé faire, les taxis sont un service public exploité par une entreprise privée en situation de monopole”, assène Yanis Kiansky, président de la start-up Allocab.

Plus connue pour sa plateforme VTC, son entreprise propose aussi des réservations (à l’avance) de taxis dans les villes de moins de 100 000 habitants et travaille sur un système de réservation en temps réel dans une dizaine de grandes villes françaises, qui devrait être opérationnel en juin. Ne possédant pas de licence, Allocab ne peut pas vendre une prestation de taxi, mais a le droit d’envoyer une commande puis de réaliser “une facturation au nom et pour le compte d’autrui”, à savoir le chauffeur ou sa société de taxi. L’entreprise a pour l’instant enregistré 1 000 chauffeurs.

Autre start-up française sur le créneau : Tako, qui développe un service de commande instantanée sans frais d’approche permettant au client de payer via son application, en carte bleue ou en espèces. Après une phase de test entre novembre 2017 et mai 2018, une première levée de fonds (500 000 euros) bouclée en début d’année et une refonte complète du service, l’appli devrait être disponible fin avril – début mai, avec 3 500 chauffeurs enregistrés à Paris.

Attirer les chauffeurs

Allocab et Tako veulent attirer les taxis en proposant des solutions de mise en relation moins chères que G7. Ce qui ne devrait pas être difficile : pour accéder à son réseau de commande, les chauffeurs doivent payer entre 350 et 400 euros par mois. Pour ce tarif, la centrale leur livre une tablette Android sur laquelle ils retrouvent une appli de mise en relation avec les clients ainsi que Waze. Et c’est tout : l’appareil est verrouillé, impossible donc d’y installer d’autres applis, par exemple celles d’Allocab ou Tako.

Le modèle est différent chez Tako. “Notre application est gratuite pour les chauffeurs et nous prélevons 90 centimes sur chaque course si le client paie avec notre application plutôt qu’en liquide ou par carte”, détaille Benjamin Nabet, son cofondateur. Il assure que ce sera suffisant pour rentabiliser son activité. “Il y a 200 000 courses de taxis dans Paris tous les jours. Si nous en captions seulement 5 ou 10%, ce serait déjà satisfaisant.” Allocab prévoit de son côté un modèle économique similaire à ses pratiques avec les VTC : aucune commission sur les courses inférieures à 16 euros, 25% sur celles au-delà de 70 euros, et entre ces deux seuils, une commission qui passe graduellement de 20 à 25%.


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